Ce film est un tas de glaise sous 100 kilogrammes de merde. C'est peut-être le film d'horreur le plus nul que j'ai vu ces 10 dernières années. C'en est même presque insultant pour la catégorie du genre horreur que de classer ce film dedans. Non, je retire, ce n'est pas un film d'horreur. Car ça ne fait même pas peur, ni à moi ni à personne. Donc, c'est inclassable. Et de toute façon, c'est quoi cette manie de toujours vouloir classer les choses ?
Réalisateur : Lou Simon
Cast : Jamie Bernadette, Katie Carpenter, Gema Calero
With every birth, there is blood. - Ancien proverb.
Tu parles d'un proverbe à la con. Il a dû être inventé pour l'occasion et pioché au pif dans un livre de proverbes à la con et surtout sans auteur si ce n'est celui qui a mélangé des mots pour sortir une phrase passe-partout qui joue aussi le rôle d'introduction à ce tas de merde. Sur le principe, c'est pourtant alléchant. Des amies vont se retrouver après de longues années sans se voir pour partager un long week-end à la campagne pour respirer le grand air et faire de la tyrolienne. On comprend bien qu'au détour d'un arbre douteux, l'affaire va mal tourner et la forêt maléfique va vouloir se nourrir de ces âmes en peine, faisant couler le sang et nourrissant le sol de notre bonne vieille Terre. Sauf que ces bonnes intentions voilées d'une fine pellicule de chiasse donne un film que même ton chien trouverait pas terrible.
L'histoire, c'est celle de quatre meilleures amies qui se détestent mais qui voulaient vraiment se revoir parce que quand même hein, ça faisait trop longtemps les filles ! Bon, je vous passe les retrouvailles insupportables et la venus d'une intrus indigène à la couleur bizarre qui se voit réservé un accueil des plus merdiques dans ce groupes de filles des plus merdiques. Direction la forêt.

Je vous l'avais promis, là voilà : la tyrolienne ! L'ennui est total. Commence enfin le véritable tour de manège : la ballade imprévue en forêt. L'une des parfumées nous le promet : la vue est géniale de l'autre côté à quelques kilomètres d'ici. Oh, quelle chic idée, j'espère ne pas transpirer par contre. Et s'il pleut, le moment sera déclaré en sinistre social. Adieu mascara, bénie soit la capuche. Mais le club des cinq tourne en rond. En même temps, tout ceci est un manège, la révolution était de mise. L'annonce des doigts dans la bouche approche mais continuons. Le réseau ne passe pas, aucune n'ayant pensé à prendre un téléphone satellite ou des cours de combat contre les ours. Le malheur approche vraiment lorsque l'une d'elle se torche le cul avec la mauvaise feuille d'arbre et quand une seconde tombe et se transperce la jambe avec un bout de bois. Le jeu d'acteur devient insupportable de nullité mais continuons.
C'est donc l'horreur et évidement, la nuit est tombée. Une baraque qui n'a rien a faire là est pourtant là . La torche-cul commence à avoir les doigts qui pourrissent et jambe-de-bois est dans les vapes sans espoir de retour. C'est la merde, pour elles comme pour nous, car la forêt semble les appeler. Des bruits, des murmures, des frissons, Ouuuuhhhh ! L'un d'elle va se révéler. Laquelle ? Celle qui semble être une warrior bien qu'elle ressemble à Florence Foresti ? Pas sûr. Tout le monde veut le savoir, ça j'en suis sûr, j'ai pas écrit tout ce merdier pour rien. Il faut couper les doigts si tu ne veux pas que tout ton corps pourrisse. Allez, mord ce bout de bois. De toute façon, cette forêt appelle au sacrifice. Du sang, c'est le prix du ticket vers la sortie. Mais comme je vous l'ai déjà dit, les filles tournent en boucle dans ce labyrinthe d'arbres en bois. C'est pas fini, c'est long, et c'est pas prêt de finir. Et quand ce sera fini, ça continuera pour saouler encore plus de gens à travers toute la galaxie.


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