Un ami et collègue m'annonce qu'il a visionné un film qui s'appelle Cabin Fever. Hum, ce titre, je l'ai entendu quelque part mais je suis sans certitude. Alors, rusé comme un renard des années 2014, je file vite sur le net pour découvrir avec féerie qu'il s'agit d'une trilogie : lui a vu le numéro 3, moi je décide de faire les choses dans l'ordre. Il fait très chaud en ce moment, alors un petit tour dans les bois ne fera de mal à personne. Te couches pas trop tard gamin, on prend la route à 6h00 demain.
Réalisateur : Eli Roth
Cast : Mark Schwarz, Jay Aaseng, Jeff Rendell, Darcy Martin...
Episode un. Incroyable. Ma première crise de rire est arrivée avant la cinquième minute. Vous allez voir. Au départ, c'est toujours pareil hein, cinq jeunes cette fois, en fin d'université qui partent faire la fête dans un chalet, deux couples et un mec dérangé à la casquette verte. Du mauvais rock sur la route et la rigolade s'installe. La brune trifouille le conducteur, la blonde dors sur l'épaule de l'autre mec, et le mec bizarre est bizarre. Et là , c'est la scène obligatoire, la rencontre avec l'autochtone, ou plutôt son fils, Denny. Mais il faut jamais s’asseoir à côté de Denny, sinon on risque le Tétanos. Un rapide tour à la boutique histoire de rencontrer le vieux croulant du coin, qui garde un fusil sniper destiné aux nègres, et on repart, fin prêt à faire la fête.
Arrivé au chalet, chacun va vaquer çà ses occupations : tester les chambres, nager ou tuer des écureuils. On s'amuse comme on peut. Mais il auront vite fait de tomber sur un mec pas net, qui a l'air infecté par quelque chose que vous ne voudrez pas trouver sur la table du repas le dimanche midi avec belle-maman. Le mec refera surface et nos chers amis auront la bonne idée de le brûler. Oui oui, vous avez bien lu. Ils le brûlent et s'en débarrassent. Mais manque de bol, le cadavre de ce type va atterrir comme par magie dans l'eau du réservoir du conté et donc, la contaminer. La contamination aura vite fait de rattraper nos cinq veinards. Et là , inspection générale qui fait un peu penser à The Thing, mais de manière minimaliste et évidement incomparable à la tension du chef-d'oeuvre. Les cinq demeurés vont tomber, les uns après les autres, et on ne s'en plaindra pas. Les flics du coin, assurément pas nets, vont se faire piéger à leur propre jeu et la contamination va se propager, vers l'infini et au-delà . Quand au dénouement du fusil-sniper pour les nègres, c'est le deuxième fou-rire du film. Comme quoi, faut jamais juger les vieux débris avant de les avoir fréquenté au moins deux fois. Désolé de briser le suspense, mais ça fini mal, et il parait qu'il y a encore le volume 2 et 3 à regarder. J'imagine qu'ils vont étendre le truc au niveau National ? En tout cas, il n'y a qu'une seule façon de le savoir.
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