Si t'es un vampire, ce film devrait te plaire. Y'en a marre des films qui commencent bien et qui finissent mal, ou qui commencent mal et qui finissent bien. Pourquoi pas un film qui commence mal et qui finit mal ? Histoire de se sentir vulnérable comme un rat entre deux dictionnaires. Vanishing on 7th Street (titre VO qui envoie un peu plus que le titre français en passant) est ce genre de film. Tout va mal, tout le temps. Coupe ta lumière et plonge dans les ténèbres avec eux, mais garde une petite bougie au cas où. Tu verras comme ils flottent en bas.
Réalisateur : Brad Anderson
Cast : Hayden Christensen, Thandie Newton, John Leguizamo, Jacob Latimore
Nationalité : Américaine
Imaginez-vous bosser dans un cinéma en tant que projectionniste. Vous vous faite évidement chier dans votre cabine pendant que toute une salle se marre bien devant un film que vous avez subi des dizaines de fois. Mais soudain, la lumière disparaît, l'électricité est coupée et le monde est plongé dans le noir le plus total. Vous sortez de votre cabine et vous vous rendez compte que les gens ont disparu, tous. Tous, sauf vous, et vous n'avez aucune idée de pourquoi vous avez été épargné.
Ça se passe à Détroit, et le projectionniste, c'est Paul. Il commence à réaliser ce qu'il se passe lorsque les lumières d'urgences des couloirs du cinéma font feu. Les vêtements des gens sont sur le sol du couloir, comme si leurs corps s'étaient évaporés comme par magie. Mais il n'est pas le seul. Luke se réveille seul chez lui et va vivre le même genre de découverte. Alors si jusque là toute cette histoire m'a fait penser tour à tour à 28 jours plus tard, The Last of Us, ou même au début de la série Walking Dead, l'arrivée dans la rue de Luke ressemble à l'arrivée de Cell dans Dragon Ball Z. Souvenez-vous lorsqu'on découvre qu'un monstre encore inconnu aspire le corps des habitants des villes, laissant uniquement les habits et ustensiles jonchés au sol. Et bien là , c'est pareil.
Revenons à nos moutons. Luke va découvrir un sale gamin dans un bar qui tourne grâce à un groupe électrogène. La nuit semble permanente et les ombres passent à l'attaque. Pas de pitié pour les croissants, et pas de répit pour Luke et ses nouveaux amis. Ils seront quatre au total, à essayer de survivre grâce au peu de lumière qu'il leur reste et le peu de neurones qu'ils semblent avoir. Chose majeure, on ne saura jamais vraiment ce qui a causé ce chaos. Ils s'y risqueront vite fait en évoquant la bombe à neutrons, la matière noire ou la physique quantique, mais, vite fait. De toute façon, inutile de chercher une théorie, elle serait fumeuse et peu crédible dans tous les cas. C'est un peu comme essayer d'expliquer un cauchemar, c'est inutile, et contraire à la théorie de la peur.
La lumière baisse de plus en plus, le soleil semble ne plus se lever, et nos quatre survivors vont disparaître les uns après les autres. Mais dans quel ordre ? Ils sont sur une fine pellicule de glace, et les ombres seront dessous lorsqu'elle se brisera. Ah dernière chose, je vous ai dis qu'il n'y avait aucune explication à ce phénomène ? Eh bien je vous ai à moitié menti. Car, même si ce n'est pas une vraie explication, ce film permet de se pencher sur une légende inquiétante, celle de la Colonie de Roanoke.
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