Je ne sais pas si c'est la mort récente de Robin WIlliams, mais il se trouve que je me suis retrouvé affalé dans un canapé devant cette petite relique que je n'avais d'ailleurs jamais vu. Je suppose que ça fait partie de ces films qu'on est sûr d'avoir déjà vu (oh bin si, j'ai bien dû le voir mais alors par contre, pas le moindre souvenir) alors qu'on les a tout simplement zappé. Et quel malheur mes enfants. Mais tout ça c'est du passé, réparation est faite, et ça va me faire une histoire de plus à vous raconter.
Titre original : Dead Poets Society
Réalisateur : Peter Weir
Cast : Robin Williams, Ethan Hawke, Robert Sean Leonard...
Un des grands film de Robin Williams qui m'a autrefois marqué est Docteur Patch. Il joue le rôle d'un ancien malade qui reprend ses études en école de médecine est devient l'élève surdoué qui apprend aux autres à voir les choses autrement, sous un autre angle. Et bien ici, on pourrait dire que c'est un peu le même principe, mais dans un univers à la Harry Potter. Vermont, à la prestigieuse académie de Welton : c'est là que se passe l'histoire. Ne cherchez pas sur Google, cette académie n'existe pas dans la vie réelle. C'est la rentrée pour tous ces gamins qui seront très bientôt en âge de rentrer à l'université. Ce sont tous des gosses de riche, ayant un avenir déjà tout tracé par papa ou maman, ou les deux. Mais ce qu'ils veulent vraiment ? Peu importe mon fils, tu seras médecin. Ah merde, moi qui voulait être jongleur hermaphrodite... Bref, ces petits rejetons se répartissent dans leurs dortoirs avec plus ou moins de facilité, et commencent à chahuter malgré les interdits de l'académie, instaurés par des mecs qui doivent aujourd'hui se pisser dessus dix fois par jour. Tout semble rouler, jusqu'au premier cours de poésie, cours donné magistralement par le professeur Keating, ancien étudiant de Welton.
Keating est là pour leur apprendre à penser par eux-même, à bouleverser tout ce que Fernand Nathan a pu nous apprendre en quelque sorte. Il leur apprend cette liberté à travers les mots et la poésie, qui ne doit surtout pas être mesurée, jugée, notée, non, ça c'est de la merde pour le reste ! Mais surtout, les gamins vont découvrir un bouquin révélant l’existence d'une ancienne société secrète : Le cercle des poètes disparus !
Alors c'est quoi ce bazar ? Et bien il s'agit d'un groupe d'anciens étudiants, dont Mr Keating, qui se retrouvaient dans une grotte le soir pour lire, réciter et sûrement picoler autour de la poésie. Et c'est exactement ce que Todd et ses potes vont faire : aller dans la grotte le soir pour lire, réciter et sûrement picoler autour de la poésie. Ils vont alors commencer à penser, se rebeller et essayer de devenir un peu plus ce qu'ils veulent devenir, et non pas ce que leur parents veulent qu'ils deviennent.
Alors paye ta claque, car je comprend maintenant pourquoi tout le monde croit avoir vu ce film et pourquoi il fait partie des films que tout le monde croit avoir vu au moins une fois. Oui, cette phrase est compliquée et probablement fausse grammaticalement, mais c'est ça aussi la liberté. L'erreur, c'est merveilleux, la liberté de l'erreur est encore mieux. Alors continuons sur cette voie, et soyons sûr que le pire est sûrement l’insupportable confort de pouvoir se permettre d'appeler Dieu en PCV.
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