Pour continuer notre traversée intrépide des films avec Fabrice Luchini, je vous propose une nouvelle comédie bien Française : Les invités de mon père. Je vous préviens tout de suite, il n'a pas le rôle principal, et malgré que cette information m'ai courroucé, j'ai tout de même pris la peine de regarder le film, car un film avec Luchini reste un film avec Luchini. Et une tautologie reste une tautologie. On n'a jamais été aussi proche de la fin.
Réalisateur : Anne Le Ny
Nationalité : Français
Cast : Fabrice Luchini, Karin Viard, Michel Aumont, Valérie Benguigui, Véronica Novak
C'est l'histoire d'une famille, plutôt nouveau riches, voire carrément bourges. On est dans les beaux quartiers de Paris, autant rue Gay Lussac proche du Luxembourg qu'à Courcelles dans le 17ème arrondissement de Paris, non loin du parc Monceau pour vous donner une idée. Dans la famille, il y a d'abord le père Lucien Paumelle, vieux, et seul depuis que sa femme à claqué. C'est un ancien médecin avec de fortes convictions sur ce qui est d'aider les autres, les pauvres, les démunis, les sans-papiers. Puis il y a les enfants, la fille et le fils, Babette et Arnaud. Elle est médecin généraliste, très portée sur l'action humanitaire, il est dans le droit du travail ou un truc du genre, qui lui a permis d'accéder à la classe sociale qui tolère la Mercédès. L'humanitaire, l'entraide, le soutient, connait pas. Pour lui, ce n'est qu'hypocrisie et fausse modestie.
Mais un beau matin, le vieux Lucien passe à l'action et décide d'héberger Tatiana et sa fille, deux Moldaves sans papiers vouées à l'expulsion. C'est une bombe, là où toute la famille s'attendait à voir débouler des Maliens avec huit enfants, ou des étrangers du sud, sales et puants, forcément. Surprise donc, comme quoi il y a des actes militants plus agréables à regarder que d'autres. Les enfants de Lucien vont très vite trouver à redire à cette situation, surtout pour un homme de l'âge de leur père, qui a déjà eu des problèmes de cœur. Et je sais ce que vous êtes en train de vous dire : c'est du proxénétisme des immeubles haussmanniens, masqué par une bienveillance des pays mafieux ou craignos. Et bien, peut-être, à vous de voir le film. Car Lucien va vite tomber sous le charme, au point d'épouser Tatiana un vendredi et de déshériter ses enfants au profit de Tatiana. L'argent, finalement c'est toujours lui. L'argent va les faire passer à l'acte. Mais quel acte ? Celui d'accepter la situation, ou celui de décider que l'avenir brisé de cette femme Moldave et de sa fille est entre leur main ? Encore une fois, à vous de voir.
Vous avez aimé ? Partagez !
Commentaires
Poster un commentaire :