A celui qui n'a pas vu la saison 6, un seul mot d'ordre : foutre le camp d'ici, vite, vite, vite. Cet article est un nid à spoilers de par son texte et ses photos. Cette saison est tellement merveilleuse qu'il serait sacrilège que de la gâcher par un mauvais clic. Car oui, je crois que c'est la saison de Game Of Thrones qui m'a le plus hallucinée, loin devant toutes les autres saisons. J'irais même jusqu'à dire loin devant toutes les autres séries du monde ! J'en suis là, et ouais, y'a plus de retenue. Qui pourrait dire le contraire après avoir vu le 9ème et 10ème épisode sans tomber de sa chaise ? Et pourtant, c'était très très mal parti au départ pour moi. Je vous explique pourquoi tout de suite.
Création : D.B. Weiss, David Benioff
Cast : Peter Dinklage, Sophie Turner, Maisie Williams, Nikolaj Coster-Waldau, Lena Headey, Emilia Clarke, etc
Nationalité : Américaine
You're not going to serve. You're going to die.
Comme un gros ballot, j'ai failli tout arrêter au bout de l'épisode 3. Rien ne venait, rien de me parlait. Je trouvais que c'était le bordel, les grandes histoires des personnages n'étaient pas là et il était bien pénible de se remettre dans cet univers gigantesque après si longtemps. De plus, la résurrection bas de gamme de Jon Snow m'avait fermement convaincu à tout arrêter. De plus, sa tronche de parfumé du premier rang d'école ne m'avait jamais emballé et son absence de charisme jouait pour beaucoup dans ma décision. Finalement, je le préférais mort. Et puis, alors que le désespoir de continuer était total et que les nuages recouvraient la ville, un texto et un problème technique sur ma télévision auront suffit à me faire lancer l'épisode 4 presque par mégarde. J'étais comme guidée par la force invisible de la consommation Américaine. Bien heureusement d'ailleurs, mais ça, je ne le savais pas encore. Episode 4.


Avant tout une petite parenthèse : regardez bien cette croix au fond de la salle. Maintenant, essayez de la redessiner sur un papier en vous rappelant qu'elle a 7 branches. Pas simple hein ? Pourquoi je vous dis ça ? C'est parce qu'elle m'a fasciné et j'ai dû faire une pause pour essayer de percer ses secrets. Voilà. Mais surtout : pourquoi l'épisode 4 ? Et bien parce qu'il finit enfin en apothéose. On retrouve du bon gros Game of Thrones. Daenerys Targaryen est sur le point de reprendre la main devant les guerriers Dothraki alors qu'elle semblait perdue et vouée à jouer un rôle de veuve parmi les veuves. Mais le feu est de retour. La force : ce qu'elle est censée incarner et qui nous fait jubiler devant notre écran en donnant une scène surréaliste et comme dirait Gustave, proprement hallucinante. Il y a ce petit quelque chose de magique, de puissant ou de je ne sais quoi qui nous fait croire au miracle et qui nous rappelle qu'elle est tout de même la maman de trois dragons qui devraient l'aider à conquérir Westeros aidée de sa flotte de 1000 navires. Elle déclenche aussi une ferveur digne des grands textes de notre ère, les peuples entiers s'inclinent devant elle. Oh reine. En même temps, quand tu sors d'un brasier à poil et sans le moindre cheveux brûlé, tu peux te permettre d'avoir des prétentions de domination totale. Elle a l'air plutôt bien partie, et pour rien au monde on ne voudrait rater ça.

"You are small men. None of you are fit to lead the Dothraki. But I am. So I will."

Et nous voilà de nouveau embrigadés de manière enthousiaste. Toutes les histoires reprennent du sens et retrouvent leur construction. Et surtout, surtout, un personnage va resurgir, en tant qu’apprenti charpentier : Sandor Clegane, dit le limier. Mon préféré et il est de retour ! Allez, tout le monde se lève et dit : Houra ! Ce type est une brute et découpe les troncs d'arbre comme il découperait les gens. Et pourtant, on le voit comme un petit enfant qui s'est pris une branlée et qui a besoin de se mettre au vert. Quel bonheur de le voir essayer de marchander pour tuer au moins l'un des trois brigands qui a eu le malheur d'attaquer son petit groupe de charpentiers de la foi.
C'est aussi le bordel dans le nord. Jon Snow - King in The North ! - est de retour parmi les vivants et retrouve Sansa Stark. Mais un monstre leur a piqué Winterfell, la maison des Stark et fait prisonnier leur frangin. Le monstre a un nom : Ramsey Borlon. Une chose ignoble qui donne des gens à manger à ses chiens mis à la diète, ce qui nous rappelle forcément Tête de brique dans Snatch. Mais Ramsey est largement pire.
Pas bien loin, le petit chenapan de la famille Brandon Stark s'amuse avec ses nouveaux pouvoirs à visiter les couloirs du passé. Je reste convaincu qu'il va jouer un rôle majeur avec les White Walkers, ces guerriers morts venus du Nord du Mur et qui ont la fâcheuse tendance à vouloir aller voir au Sud si le temps est meilleur. On apprend d'ailleurs comment ces olibrius ont été créés. C'est assez génial !

"Let's play a Game."
L'ultime apothéose approche : les épisodes 9 et 10. Le 9 est peut-être celui qui contient le plus de scènes magistrales mais le 10 est un véritable opéra. Le thème musical Light of the Seven est immense ! Préparez-vous à avoir un frisson de 15 minutes. Arya est de retour, revenue de 1000 galères et Jon Snow part combattre Rasmey Bolton devant WinterFell dans un combat digne de la bataille des Champs du Pelennor du Seigneur des Anneaux. C'est immense, au point où l'on pense voit les Rohirrim débouler mais non, c'en est d'autres ! C'est aussi la zone à King's Landing où Cersei est dans une merde noire. A part La Montagne qui arrache des têtes à main nue pour se protéger, elle n'a plus beaucoup d'atouts. Mais on la connait bien maintenant, on sait qu'elle ne perdra jamais un combat où la traîtrise et la manipulation sont les maîtres mots. Et puis il y a les enfants. Ces enfants dégueulasses qui trainent dans les ruelles et qui savent ramper dans les égouts.
Quand aux tristes zouaves qui ont voulu la jouer à l'envers à Daenerys Targaryen... ils vont sentir la puissance de l'air déplacé par un dragon qui vient protéger sa maman. Tremblez, car tout le monde va mourir, mais cette fois-ci, nos petits chouchous auront une suprenante tendance à ne pas vouloir crever.


"Vos paroles vont disparaître. Votre maison va disparaître. Votre nom va disparaître. Toute trace de vous va disparaître."
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