Un RTT, un beau jeudi ensoleillé qui débute par un café chez une amie. Une journée comme on les aime. On profite du soleil, on se promène, on se sent lumineux et vivant et on observe le bonheur d’une vie extérieure en pensant à tous ceux qui sont resté dans leurs claviers. Mais ça, c’était sans compter sur la découverte de Don’t Starve. Le soleil, les oiseaux, le ciel bleu, tout ça n’a plus aucune importance. Retour à nos claviers, et je vous explique tout.
Développement : Klei Entertainment
Et c’est du vécu. Au lieu de se forcer à profiter du soleil sous une température beaucoup trop agréable, nous avons choisi de faire survivre Wilson, notre petit personnage perdu dans un monde ténébreux, où tant de possibilités de mort sont présentes à tout moment. Le jeu débute sans aucune indication, et vous vous retrouvez avec votre petit bonhomme au beau milieu d’un monde qui parait bien inhospitalier. L’idée ? Survivre. Le titre du jeu signifie littéralement Ne meurt pas de Faim. Mais ce n’est pas la seule menace qui plane sur notre petit mec style carton-pâte. On y reviendra un peu plus tard. Voyons d’abord l’essentiel.
Dans Don’t Starve, il existe avant tout un cycle jour-nuit qu’il va falloir appréhender afin de survivre pendant le plus grand nombre de jours possible. Et c’est là tout le challenge proposé par ce jeu : durer et perdurer. Au départ, on n’a rien, il faut donc se débrouiller avec ce que l’on peut ramasser. Tout se fait à la souris (en tout cas pour les joueurs PC) avec une simplicité étonnante. On va donc pouvoir ramasser des pousses d’arbres et des silex avec lesquels on va pouvoir fabriquer notre première arme : une hache. Cette hache va nous permettre d’abattre nos premiers arbres et réaliser qu’on peut maintenant faire du feu ! Et il en est grand temps, car la nuit va déjà tomber. Une musique angoissante surgit, votre personnage se met à pousser des cris étranges et vous répète qu’il a entendu quelque chose. Quelque chose arrive en effet. L’obscurité se fait de plus en plus profonde, et ce bruit étrange et régulier ne cesse de résonner dans ces ténèbres grandissante. Une ombre passe, puis une autre, et enfin, hypnotisé par ce qu’il pourrait arriver dès votre première nuit, vous oubliez de placer votre feu de camp et… vous mourrez. Vous venez de laisser mourir Wilson.
"L’obscurité se fait de plus en plus profonde, et ce bruit étrange et régulier ne cesse de résonner dans ces ténèbres grandissantes."
Je viens de vous faire le récit de ma première partie de Don’t Starve. Je n’avais surement pas saisi l’ampleur de la tâche qui m’avait été donné. C’est comme assister à sa propre mort, avec une déception immense de ne pas avoir réussi à passer la première nuit. Vous n’avez donc pas d’autre choix que de reprendre tout ça en main, en ayant maintenant conscience de ce que l’on attend de vous.
Explorer. C’est le maître mot. Plus on explore, plus on va trouver de choses à faire. Au début, une des clefs de la survie va résider dans la chasse aux lapins. Il faudra pour ça ramasser des feuilles et des pousses d’arbres qui nous permettront de construire des pièges. On trouve des terriers de lapins, et on pose les pièges à un endroit qui nous parait hautement stratégique mais, horreur, cela ne fonctionne pas ! On explore encore un peu, et, comme dirait Tintin : « EUREKA ! ». On trouve des carottes que l’on peut utiliser comme appâts sous nos pièges ! Les lapins se font piéger, et nous voilà avec de la viande fraîche à faire cuire dans le feu que l’on va construire car la nuit pointe déjà le bout de son ombre.
"Le miracle se produit"
Une autre chose très importante. Notre personnage possède trois jauges principales : l’estomac, le cerveau et la vie. L’estomac indique votre niveau de faim, le cerveau votre santé mentale, et la vie indique… eh bien… votre santé physique. Il faut donc manger des choses saines, mais aussi pratiquer une activité comme le ramassage de fleurs pour ne pas devenir fou et finir avec des visions. Et surtout, faire attention aux créatures rencontrées. A ce propos, je vais spoiler un peu, mais ça vous donnera l’étendu des possibilités de Don’t Starve. J’étais au jour 16, assez fier du niveau de santé de mon personnage, lorsque je me rends compte que mon estomac est vide et que je n’ai plus aucune nourriture sur moi ! Je décide alors de m’attaquer à des cochons, mais je perds presque l’intégralité de ma vie. J’arrive à m’échapper, mais je tombe au milieu d’une forêt où les arbres se mettent à marcher ! (ça ne vous rappelle rien ?). Et là, le miracle se produit : les cochons, que je n’avais finalement pas du tout semés, continuent leurs courses au beau milieu des Ents, et le destin a fait le reste : les arbres ont abattu les cochons de sang-froid, ce qui m’a évidemment donné de la viande gratuite pour laquelle je n’ai même pas eu à me battre.
Voilà l’ambiance formidable de ce jeu où le danger est partout. Je ne vous ai parlé là que d’une infime partie des possibilités du jeu, mais je ne veux pas trop en dévoiler. Sachez que vous pourrez aller bien plus loin dans la chasse, ou dans la récolte de légumes. Vous aurez par exemple la possibilité de construire un jardinet pour faire pousser vos propres légumes. Vous pourrez aussi récolter du miel, ou abattre des cochons, ou mettre le feu à toute une forêt. Ce qu’il faut, c’est toujours garder à l’esprit que la survie n’a rien de simple, et rien n’est jamais joué d’avance.
Tout ça pour vous donner l’ampleur des événements et des combinaisons de situations qui pourront vous arriver si vous jouez à Don’t Starve qui, en plus d’être artistiquement superbe, va vous immerger dans ce monde de manière complètement addictive, et c’est bien là son seul défaut. Adieu la vie sociale.
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