Noël est passé, et avec ce temps pourri et ce froid infernal, aller dehors signifie chopper une gastro. Alors que de mieux qu'un bon jeu vidéo, installé au chaud dans son canapé avec un bon gros plaid M&M's tellement doux que jamais je ne le laverai ? Alors pour 20 euros, je me suis acheté ce qui est plus une démo qu'un jeu complet. Cet épisode est en quelques sortes le prologue de Metal Gear Solid V: The Phantom Pain. Prêt à jouer ? Oui, enfin pas tout suite, et voyons pourquoi.
Concepteur : Hideo Kojima
Développeur : Kojima Productions
Editeur : Konami
Plateformes : PlayStation 4, PlayStation 3, Xbox One, Xbox 360, Microsoft Windows
Il parait que c'est le choix de la nouvelle génération. Et c'est pas le plus heureux, croyez-moi. Je ne suis pas du genre à allumer ma PS4 tous les jours de l'année. Je m'en sert lorsque je fais l'achat d'un nouveau jeu, mais je peux rester 20 jours sans l'allumer, en me demandant encore ou est le bouton Power tellement il est petit. Alors donc, j'insère le jeu en étant bien en place pour jouer... mais non. Première mise à jour du système. Téléchargement de 20 min, installation, reboot de la console, puis deuxième mise à jour réseau ou je ne sais quoi. Environs 35 min plus tard, je lance enfin le jeu. Vous pensez alors que je vais pouvoir commencer à jouer ? Penses-tu !
Je ne sais pas si c'est lié aux attaques des Lizard Squad (qui ont quand même réussi à s'attirer les foudres des Anonymous), mais chaque écran du jeu, avant même d'arriver au menu principal, me laisse dans le noir pendant quelques bonnes minutes insupportables. Moi qui ai horreur d'attendre, je suis à deux doigts de tout couper pour me lancer dans un Super Ghouls'n Ghost de tous les diables sur ma bonne vieille Super Nintendo. Après 2 ou 3 messages d'erreur liés à des problèmes d'accès réseaux, j'arrive enfin à lancer la cinématique d'introduction du jeu. Vous pensez alors que je vais pouvoir commencer à jouer ? Penses-tu !
Oui car on est dans un Metal Gear Solid, et les cinématiques sont toujours très longues. Bon, je ne vais pas essayer de vous résumer l'histoire que je n'ai pas totalement suivi à cause de ces 50 min passées à attendre avant de pouvoir enfin me cacher sous un carton. Mais en gros, vous êtes Snake, vous arrivez sur une île de Cuba en hélicoptère, il pleut, et il va falloir aller libérer deux prisonniers de guerre : Chico et Paz. Après quelques réglages dans les options histoire d'avoir les axes de la caméra correctement configurés, j'essaie de me familiariser avec les commandes. Elles sont nombreuses, et il me faudra quelques bonnes minutes avant de maîtriser Snake dans son ensemble. Mais c'est parti, je descend la colline en direction de la première tourelle de surveillance histoire de neutraliser le garde. Je grimpe à l'échelle, j'arrive par derrière et je le choppe violemment, et le tue. Je réalise alors que le meurtre n'était pas ma seule option, mais tant pis. Grâce à mes lunettes de vision, je peux observer l'ensemble de la base qui semble bien protégées. Je repère les gardes et tel un concierge, je peux écouter leurs conversations grâce au micro directionnel de ces fameuses lunettes. Ok, je veux les mêmes à Noël prochain.
Je rentre dans le cœur de la base, en direction de l'ancienne prison pour récupérer Chico en premier. Mais en voulant tester l'intelligence artificielle, je me fait dégommer comme un bleu, et je recommence. Truc cool, on reprend à un endroit très proche de notre mort et il n'y a presque pas de temps de chargement. Chico, me voilà . Cette fois, je me la joue discret et j'étouffe sans mal les quelques gardes qui ont le malheur de se geler le cul sous la pluie pour défendre cette ancienne prison de merde. Je monte à la tour de garde et sur une fausse manip', je tombe dans la prison au lieu d'attraper le spot de lumière de la tour pour faire du repérage. Pas de problème, je sais ce que j'ai à faire et j'ai déjà repéré les 4 prisonniers. Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux. Sauf que je fais alors face un à bug de scripting majeur : rien ne se déclenche lorsque j'approche de Chico. Alors je fouille et je galère avant d'en arriver à cette conclusion : tu dois reprendre la séquence. Et en effet. De retour en haut de ma tour de garde, je choppe la lumière et hop, le script de Chico se déclenche, de qui me permet de continuer ma mission et ainsi libérer le bouffeur d'enchiladas. Est-ce bien normal de tomber sur ce genre de bug en 2014 ? Non. SI j'ai les boules ? Oui. Tu l'as acheté combien déjà ce jeu ? 20 euros, tout de même. Bon, on continue.
Je dois déposer Chico dans l'hélico dans une séquence qui promet d'être plutôt cool. Les gardes m'ont repérés et sont à mes trousses !! Chouettes, enfin du jeu, de l'amusement et du fight ! Mais non, car si tu te caches, les gardes ne te trouveront JAMAIS, même s'ils sont 5 ou 6 sur le coup. Dommage. J'attend alors qu'ils se calment, l'hélico arrive, et Chico et la Team Rocket s'envole vers d'autres cieux.
Deuxième clampin à aller sauver : Paz. C'est une fille espion qui a l'air d'en avoir chié. On retrouve une cassette audio qui nous permettra grâce au son, de retrouver l'emplacement de sa détention, même si j'ai trouvé ça assez confus ou inutile. Le truc que j'ai vraiment aimé par contre, c'est que lorsqu'on attrape un soldat discrètement, on a la possibilité de l'assommer, l'envoyer au diable, ou lui foutre le couteau sous la gorge pour le faire parler et récupérer des indices. La combinaison de touches à la manette donne vraiment l'impression de le tenir soi-même. Mais malgré ces indices, je ne trouve pas Paz et je fini par déclencher toutes les alertes de toutes les caméras de surveillance pour me livrer à un combat sans merci. Il parait qu'on est dans un jeu d'espionnage ? Oui mais avec des mitrailleuses. Alors autant s'en servir non ? Le paroxysme dans ma capacité d'espion discret a été atteint avec ma découverte du gros camion. Quand je vois un gros camion et des ennemis, la seule idée qui me vient est tout naturellement : "chouette, tu vas pouvoir tous les écraser". J'ai compris à la fin que ce camion était là pour s'échapper de la base avec Paz, et non pour rouler sur les soldats. Trop tard. J'ai donc tout fait à l'envers. Je déclenche une émeute, je passe par le chemin de sortie pour récupérer le camion et écraser les soldats restant, je trouve Paz enchaînée et je fous le camp en hélico, après avoir foutu un beau bordel dans la base. Tous sont morts. Ah ah ah. Bien fait.
Voilà , le jeu s'arrêtera là , après moins de 2 heures de jeu et une cinématique de fin visuellement ignoble à supporter. En effet, Paz devra se faire opérer à vif par le toubib de l'hélico car elle a en elle une charge d'explosif. Je vous laisse la surprise si vous voulez jouer à ce Metal Gear Solid. Est-ce que je me suis amusé ? Pas tant que ça, je doute poursuivre l'aventure avec Metal Gear Solid V : The Phantom Pain, même si ça m'a quand même donné envie d'en voir plus, surtout que le jeu est très très beau, bien plus que ce renégat de Watch Dogs. Je vais donc attendre qu'il soit à 15 ou 20 € avant de m'y relancer. Je me demande pourquoi je ne m'amuse plus dans tous ces jeux, c'est assez dramatique. Ils sont peut-être devenus trop complexes, trop ouverts. J'ai récemment rejoué à Super ghouls'n ghosts, et je trouve que je m'amuse beaucoup plus dans les jeux d'époque : on joue tout de suite, on sait ce qu'on a à faire, et c'est un vrai défi. On marche, on saute, on collecte des items, on tue, on fait du score, on meurt, on reprend, on en chie, on y arrive, on jubile, on s'énerve, on hurle de joie quand on passe un niveau. On s'amuse donc. Seule chose que j'ai vraiment adoré dans ce Metal Gear : la musique du générique de fin, qui est la chanson Here's to you de Joan Baez que j'écoute en boucle depuis.
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Commentaires
Dommage tu n as pas essayer d y jouer serieusement ,jouer e mode bourrin c est vite chiant.Mais je vais pas defendre son prix.Moi fan de MGS j ai attendu qu ils soit a 9 euros.
Ecrit par BarbuMA61 le lundi 29 décembre 2014 à 00:20
J'ai essayé d'y jouer sérieusement, mais j'ai craqué lorsque j'ai vu le camion. Mais par contre, ça m'a quand même donné envie de faire la suite. Donc c'est pas si mal.
Ecrit par Culturemania le lundi 29 décembre 2014 à 10:57
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