Qui n’a jamais rêvé de traverser la Valley de la Mort avec un pote, au volant d’une vieille bagnole sans climatisation ? Un bon 50°, une route déserte et cette vallée vide, à perte de vue, que demander de plus ? Eh bien, s’il y a un truc qu’on peut vouloir, c’est que la voiture ne nous lâche pas en plein milieu de cette immensité infernale. C’est beau le désert quand même, surtout quand on sait qu’on ne va pas s’y éterniser.
Réalisateurs : Michael Goetz, Kevin Goetz
Cast : Josh Duhamel, Dan Fogler
Nationalité : Américaine
Titre Français : Route vers l'enfer
Carter et Mitchell sont de vieux amis. Mais aujourd’hui, tout les sépare. Mitchell est un mec qui a posé sa guitare et ses rêves pour épouser une vie de bonne maison, de bonne voiture et de bonne famille. Carter, c’est tout l’inverse. Il a persisté dans ses rêves de devenir auteur de romans, ce qui explique qu’aujourd’hui, il vive dans sa voiture et n’ai pas un rond. Mais son idée, c’est d’abord de renouer avec son ancien pote de toujours et d’avoir une bonne discussion. La seule solution : un bon vieux Road Trip des familles dans la Death Valley. Mais ça ne s’arrêtera pas là. Car le dialogue tant espéré ne montre toujours pas le bout de son nez, et la glace reste uniforme, sans trou. Alors Carter a soudain une bonne idée.
Soudain, c’est donc la panne. Il fait une chaleur à crever, la route est déserte, et la caisse ne démarre pas. Panique ? Pas encore, pas tout de suite, quelqu’un va bien finir par passer. Et c’est le cas. Mais Carter révèle alors l’incroyable : la voiture n’est pas en panne ! C’est lui qui a débranché un câble pour se retrouver avec son pote, dans cet endroit où la seule chose à faire en attendant les secours est de dialoguer. Dialoguer de la vie, des choix qui ont été fait par l’un et par l’autre, les critiques des uns et des autres. Putain, rappelle-moi le nom de ton foutu clébard ? Et ta guitare, t’as tout oublié ? Et ta coupe d’iroquois, ce n’est pas à ton boulot qui fait de vous les nouveaux aigles des Etats-Unis que tu vas pouvoir la porter.
Mais alors là où ça devient intéressant, c’est lorsque la folie de la chaleur et du froid de la nuit arrive. Du sang, de la bagarre, et un trou creusé dans le sol. Voilà qui me plait, et voilà qui en fait un film bien plaisant. Parce que la survit va devoir prendre le dessus passé les premières béquilles dans ta gueule. A un moment, j’ai cru que ça allait partir façon La colline a des yeux, mais non. Et la fin … à vous de voir, y’a une ouverture vers le mur de la folie. La glace est fine, et il est tellement facile de passer dessous alors qu’on a tenu tout ce temps dessus.
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