Une autre très bonne découverte au festival Paris est Ludique. Ce jeu s’appelle Piña Pirata, et croyez-moi, ça va chauffer ! Voilà ce que dit l’accroche : Vous êtes à la tête d’un équipage pirate en quête du plus fabuleux des trésors : l’Ananas d’Or. La carte qui y mène a été découpée en plusieurs morceaux répartis à travers toutes les Caraïbes, dans autant de lieux que d’aventures. D’autres pirates sont également à la recherche de ces morceaux et vous devrez les affronter pour l’emporter. Jouez au mieux les membres de votre équipage pour retrouver le trésor et devenir le plus célèbre des pirates !
Auteur : Donald X. Vaccarino
Editeur : Iello
Illustrateurs : Igor Polouchine, Sylvain Guinebaud
Nombre de joueurs : 2 à 6
Âge : à partir de 7 ans
Durée d'une partie : A partir de 30 min
Le décor est planté. Mais bon, c’est bien beau tout ça, qu’en est-il du jeu en lui-même ? Chaque joueur reçoit 7 ou 8 cartes, cela dépend du nombre de joueurs, une pioche est placée au centre de la table, et on démarre en retournant face visible la première carte de la pioche. Le but ultime du jeu est de vider sa main, c’est-à-dire de se débarrasser de toutes ses cartes. Sur chaque carte, on trouve deux animaux, ou un seul, ouais, ça dépend des cartes. Dans les animaux, on va trouver des singes, des lapins, des tortues, des guépards ou encore des perroquets. A chaque tour, le joueur doit déposer sur la dernière carte posée face visible une carte ayant au moins un des animaux en commun avec cette dernière carte posée. Si c’est impossible, on pioche et on passe son tour, gentiment. Le premier joueur à s’être débarrassé de toutes ses cartes gagne la partie. A la fin de chaque partie, le joueur gagnant reçoit un quart de carte au trésor qui donne l’emplacement du butin. Il faut donc gagner quatre fois pour avoir la carte complète et gagner le respect (ou la furie) de vos amis.
Facile me direz-vous ? Oui, mais attendez, car jusque-là, je vous ai pas raconté le plus drôle, et bien sûr le plus intéressant. Le jeu va vous foutre des bâtons dans les roues sans arrêt. Car chaque fois qu’un joueur remporte une manche, il va devoir choisir entre 2 bouts de carte au trésor. Et derrière ses cartes se trouvent des contraintes, bonus ou autre joyeuseries qui vont venir modifier le comportement du jeu ! On va trouver par exemple le bonus qui dit que quand une carte de singe est jouée, on peut refourguer une carte de sa main à son adversaire de gauche, ou encore que si on joue un crocodile, le joueur suivant doit piocher une carte, ou encore lorsque l’on joue un perroquet, le joueur ciblé doit nous donner une carte avec l’animal de notre choix, ou encore que s’il on n’a plus que que des cartes avec des lapins, on a gagné la partie, ou encore lorsque l’on joue un singe, tous les joueurs s’échangent leurs cartes en tournant vers la gauche. Et évidement, tous ces bonus se cumulent et se combinent au fur et à mesure ! Alors c’est assez simple quand y’en a 2 ou 3 ou même 4 à gérer. Mais imaginez : 4 joueurs, chacun a gagné 2 ou 3 manches, ce qui fait tout autant de parties gagnées que de bonus-contraintes ! Bon, et là pour la petite histoire, c’est de cette façon qu’on y a joué, mais à ce moment-là, une fille du stand est venue nous dire que la limite des bonus était fixées à 6, et qu'au-delà, on devait se débarrasser des bonus les plus anciens. Et moi j’ai trouvé ça un peu dommage, car c’est toujours dans le chaos que l'on s'amuse le plus.
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