C'est ce qu'on appelle un jeu en 2.5D. C'est pas de la 2D, c'est pas de la 3D, c'est au milieu. Mais qu'est ce que ça peut bien vouloir dire ! Voilà ma définition : c'est un jeu de plate-forme en 3D dont l'axe de déplacement du personnage se fait sur un plan 2D. C'est plus clair non ? Cela faisait trop longtemps que je ne m'étais pas amusé avec cette foutue PS4 qui prend la poussière autant qu'un Père Noël coincé dans une cheminée. Et voilà que je tombe nez-à-nez avec les sœurs Giana. Ne vous y méprenez pas, ces sœurs-là ne sortent pas d'un couvent.
Studio : Black Forest Games
Genre : Plate-Forme
Support : PC, PlayStation 3, PlayStation 4, Xbox 360, Xbox One, Wii U
On va faire un peu d'histoire et de rétrogaming si vous le voulez bien. On est en 1987. Mario Bros se la coule douce sur la NES de Nintendo et se prépare un bel avenir. Pendant ce temps, sur Commodore 64 (machine qui a vu le jour en -1239 avant JC selon certaines sources) déboulait un jeu de plateformes qui lui ressemblait plus que fortement. Voilà pour les bases. Twisted Dreams est le dernier né de la famille et il prouve encore une fois que les meilleurs jeux sont souvent ceux qui ne dépassent pas la barre des 15€.
L'histoire est simple et ressemble encore une fois à Mario. Maria, la soeur de Giana s'est faite enlevée par le vilain dragon Bowser... ah non, ici c'est Gurglewocky. Il a raboulé Maria dans le monde des rêves pour y faire je sais quoi encore. Mais Giana qui est une putain d'ado rebelle-punk ne va pas se laisser emmerder par un dragon obèse qui pue la pisse. Elle va alors devoir parcourir ce monde pour j'imagine sauver sa sœur et la ramener là d'où elles viennent.
Bon, tout comme dans Mario, ces salades ne sont qu'un prétexte pour aligner des mondes et des tableaux à traverser. Le monde des rêves est constitué de quatre univers composés chacun de 8 tableaux. La fin de chacun de ces univers se conclue par un bon gros boss à dégommer. Classique, mais en même temps, on n'en demande pas plus si ?


Et pourtant, ce jeu va nous en offrir tellement que je le mettrais quasiment au niveau d'un Donkey Kong ou d'un Rayman. Ce qui veut dire, si vous lisez attentivement Culturemania depuis toutes ces années (deux années en fait) que je mets ce jeu bien au-dessus d'un Mario ! Il y a bien des raisons à cela. D'abord, Giana peut à tout moment manipuler le monde des rêves en passant de sa version "cute girl" à sa version "bad ass". Et lorsqu'on passe de l'une à l'autre, le personnage ne se contente pas de se métamorphoser, mais c'est tout l'univers qui bascule ! On passe d'une forêt verdoyante à une genre de forêt de Fangorne maudite et hantée ! Les maisons en champignon deviennent des trucs vénéneux, les arbres perdent leurs feuilles et se dotent d'un visage démoniaque. Et c'est pareil pour chaque élément du décor et pour les ennemis ! Le boulot est colossal, je vous rappelle qu'on parle d'un jeu à 15 balles ! Mais c'est pas fini ! Car la musique passe d'un truc tout tranquillou à une version Power-Speed Métal ! Avec en plus l'option de converser une seule musique si le changement nous gonfle.
C'est terriblement beau, la maniabilité est parfaite même si on s'emmêle quelques fois les pinceaux mais pas de quoi rager et balancer sa manette dans la rue. Les différentes attaques de Giana permettent des tas de mouvements et certains passages sont simplement aussi rapides qu'avec ce bon vieux Sonic. Chaque niveau possède des rubis rouges jaunes et bleus à récupérer. Terminer le niveau avec tous les rubis et sans être mort doit nous faire gagner ou débloquer des trucs, ça je ne sais pas encore trop. Mais ça renforce encore la durée de vie du jeu. A ce stade, je pense y avoir joué trois heures et j'en suis au milieu du deuxième monde. Ça peut vous donner une idée.
Bon allez, arrêter de chipoter, laissez tomber vos jeux AAA à la con et ruez-vous plutôt vers ces jeux à 10 ou 15€ qui sont à chaque fois de superbes découvertes !
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