Il était une fois, il y a plusieurs lurettes, une forêt légèrement majestueuse où vivaient tout plein d'animaux, tous plus épais les uns que les autres. Parmi eux étaient les Jean-Guy, grands amateurs de Kraft Dinner sauvage, de culture et même de smout. La pastèque ré-édite ce livre qui date des années 90 lorsqu'il était publié dans le magazine Croc qui avait comme phrase clef : "C'est pas parce qu'on rit que c'est drôle".
Auteur : Claude Cloutier
Editions : La Pastèques
"- Salut Dieu, j'en ai marre de cette vie formidable.
-Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à s'emmerder comme ça au ciel ?"
Et quelle bonne idée que de faire repasser à l'impression ce monde loufoque ! Car chez les Jean-Guy, tout le monde s'appelle Jean-Guy, même les femmes. Le Jean-Guy ressemble à un croisement entre un lapin et un fer à repasser. Chez les Jean-Guy, on a un fort niveau d'éducation et on aime lire des bouquins bien gros voués à la culture de la race des Jean-Guy. Mais on aime aussi faire des saletés entre hommes et femmes, parce qu'il ne faut quand même pas déconner. On va apprendre comme les Jean-Guy sont apparus sur la Terre, comment il se reproduisent et comment il deviennent pote avec Dieu au point d'être leur représentant renvoyé sur le plancher des vaches et tout un tas d'autres conneries.
"Maurice Papineau mangea le Cheez Whiz et fut malade de neuf à dix-sept heures pendant les six jours suivants. Moralité : rien ne sert d'être malade."
Et au même titre qu'un Francis qui se ballade dans la campagne, il arrive des tas de saloperies à notre Jean-Guy. Les petites histoires s'enchaînent, parfois avec un lien logique et parfois pas, mais c'est comme ça avec Jean-Guy : un jour il renverse le roi Maurice et le lendemain il est sur la planète Mambo a essayer de ne pas se faire bouffer en ragoût avec des carottes. Le dessin comme l'agencement des cases est anarchique ce qui fait partie du jeu. C'est à se demander si les Jean-Guy ne sont finalement pas les Pierre Richard de l'évolution.
"L'important, c'est que ce soit gras."
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