Encore une avant première, c'est la saison ! Merci à Hélène de chez Dargaud de m'avoir offert la possibilité de venir vous parler quelques jours avant sa sortie des aventures des nos vieux débris préférés. Cette BD est le tome 3, et rien qu'à lire le titre, j'ai peur de ce qu'il va leur arriver. Ne me dites pas qu'ils en ont fait crever un ? Un seul moyen de le découvrir, se plonger pendant une bonne heure dans la vie de ces vieux croulants qui décidément ont passé leurs vies le poing tendu vers le ciel et le cœur tendu vers les cieux.
Scénario : Wilfrid Lupano
Dessins : Paul Cauuet
Editions : Dargaud
Si vous ne l'avez pas encore lu, je vous propose de faire les choses dans l'ordre et de commencer par lire l'article du tome 1. Mais si vous refusez et que vous êtes un anarchiste, alors vous êtes tout le même au bon endroit.
Je sors juste de la lecture de ce tome alors excusez-moi d'avance si je pars dans tous les sens, parce qu'on apprend tellement de choses que j'en perdrais presque la boule. Tout commence dans la flotte, beaucoup trop de flotte.
Cette histoire est celle d'Antoine, Emile et Pierrot. Pierrot, c'est le rouge, pour et par le peuple, c'est le militant jusqu'à la mort qui n'a pas peur de frôler avec la bagarre pour défendre ses idées. Son pantalon est tout aussi remonté que lui. Emile, que tout le monde appelle Mimile, est celui qui a baroudé tout sa vie et qui maintenant a la très bon excuse d'avoir son traitement pour en branler le moins possible. Il perd pas le nord le vioque. Le troisième croulant, c'est Antoine, celui des trois qui a le pantalon le plus remonté sur le bide. Il est le grand-père de Sophie qui vit de son spectacle de marionnettes et qui achète ses œufs chez la vielle folle Berthe, l'espèce de méchante épouvantail du village prête à tout pour rejoindre le Diable en tracteur. Les présentations sont faites alors veuillez rentrer, il fait toujours plus sec à l'intérieur, c'est toujours mieux surtout si vous souffrez d'arthrite.
"C'est avec des jeunes de son âge qu'il faut qu'elle passe du temps ! Pas avec des vieux croulants dans notre genre !"
L'histoire reprend et on retrouve le village des Ravines sous la pluie. C'est la merde, et en plus on n'a plus de bassine ! Sophie rentre avec sa camionnette mais se fait arrêter par une bande de types façon Mafia. Viens nous rejoindre dans la caisse petite, on doit causer. Là je veux pas trop en dire, surtout si vous n'avez pas lu les premiers tomes, mais en gros y'a une histoire de pognon, d'un maximum de pognon. Et quand y'a du fric en jeu, la guerre n'est jamais très loin. L'histoire de l'industrie pharmaceutique des laboratoires Garan Servier installés dans la région va aussi de plus en plus loin, mais ça n'empêche pas Antoine de monter à Paris pour se déguiser en abeille pour lutter contre ces infâmes belles personnes qui les déciment sans se rendre compte qu'ils scient eux-même la branche sur laquelle leurs enfants sont assis. La stupidité n'a pas de limite et c'est sûrement pas un peu de miel dans ta gueule qui va y faire quelque chose. Quoi que... parfois on vise dans le mille sans s'en rendre compte.
"Tu veux entendre une histoire particulièrement débile ? Tu vas te régaler ! On est dans le sublime !"
Et puis un tout nouveau personnage va faire irruption au village. Il a une sale gueule, parle anglais et porte une jambe de bois. Une sorte de pirate finalement. Tu ne crois pas si bien dire. Cet énergumène sorti de nulle part chercher le Biouche. Arbiniac ? Le Biouche ? Barbe rousse se donne du mal mais au bistrot, personne n'y pompe rien. Qui est ce vieillard roux aux dents pourries ? Il est le pirate qui a peut-être navigué avec l'un de nos trois compères ? Il est peut-être celui qui avait caché un trésor dans le coin... Malheur, les gamins du village sont sur le coup ! Manquerait plus que ces petits cons le trouvent par un gros coup de bol !
Et voilà comment on passe une bonne heure avec nos vieux anars préférés. Les phrases sont souvent cultes, les dessins sont je trouve encore plus beaux que dans mes souvenirs des premiers tomes, que demande le peuple ! Ça sort le 13 novembre de cette année, alors vous savez comment occuper votre soirée du 13. Vous n'allez quand même pas sortir de chez vous un vendredi 13, si ?
"Politiquement ton grand-père, il dit que des âneries du matin au soir ! Alors l'hiver ça va, les journées sont courtes."
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